[3septembre apres le souper du soir]

Eric était sortit du réfectoire puis était aller dans son dortoir récupérer du parchemin et une plume. Ensuite il s'était diriger vers la voliere.

Il entra dans la voiliere et se pinca le nez en sentant les odeurs d'excréments.

*Ils pourraient quand meme mieux éduquer leurs rapaces pour faire leurs besoins à l'extérieur.*

Il s'avanca à un endroit plutot plat et sortit sa baguette.

"Recurvite"

Les excréments disparurent pour laisser place à la propreté. Eric se pencha et commenca à écrire une lettre à sa mere. Il lui avait promis de lui écrire. Mais elle serait peut-etre pas ravie de ce qu'elle lirait.


Oui il connaissait deja les reactions excessives de sa mere.



Oui ca n'allait pas lui plaire c'etait sur!



Ca ca allait lui faire plaisir. Elle l'encourageait toujours dans sa passion. Il reflechit à ce qu'il allait ajouter!

Alina venais du réfectoire. Elle
s'était diriger vers la voliere.

Elle entra dans la voiliere et Decouvra un endrois trés propre pour cette endrois.

*Super pour une piece comme celle-ci, il fait tres propre*

Elle s'avanca sortit sa baguette pour commencer a écrire à sa mére car il y avait deja quelque jours qu'elle ne l'avait plus fait et elle vit un garçon qui lui disait quelque chose.

"Salut toi!"

Eric était tellement perdu dans ce qu'il allait écrire qu'il n'avait pas entendu quelqu'un entrer. Il sursauta légèrement quand il entendit une voix s'adresser à lui. Il se retourna vivement.

Ah c'etait Alina. Il se passa la main nerveusement dans les cheveux. Il attirait les gens ou quoi?

"Salut ... Alina"

Qu'est-ce qu'il pouvait dire d'autres? Il n'avait pas l'habitude de faire la conversation.

"Tu as une lettre à envoyer?"

Bien Eric ... bien ... c'etait pas assez évident que dans la voilere, on y est généralement pour envoyer une lettre?

[re-edit : bon, ben j'y vais, alors]

Après le repas, sachant qu'elle aurait peu de temps libre, Azenor s'était précipitée à la volière... Enfin, 'précipitée'... Disons qu'elle y était arrivée aussi vite qu'elle avait pu, après s'être perdue une bonne dizaine de fois. Elle n'était pas très forte, niveau orientation, et se trouver dans un immense château magique n'arragneait pas les choses.

Mais il fallait qu'elle se rende à la volière pour deux raisons : écrire à sa famille pour dire qu'elle était bien arrivée, leur faire savoir dans quelle maison elle était, parler de ses premières impressions, etc, etc... Elle savait que son père et son frère attendaient sûrement cette lettre avec impatience. Sa mère... Elle ne pouvait pas vraiment prévoir la réaction de sa mère. Peut-être s'en fichait-elle totalement. Ou peut-être menacerait-elle de détruire sa ville si elle n'avait pas de nouvelles de sa fille au plus tôt. Les vélanes étaient imprévisibles, c'était le moins que l'on puisse dire.

La deuxième raison, c'était pour voir Nébuleuse. Elle savait que sa chouette lui en voudrait énormément si elle allait se coucher sans lui souhaiter bonne nuit, et elle ne voulait pas risquer l'incident diplomatique avec le volatile. Elle poussa donc la porte de la volière, et ne vit pas tout de suite que quelqu'un d'autre s'y trouvait, l'endroit étant encombré de plumes en tous genres, hiboux qui passaient d'un perchoir à l'autre. Et puis, elle gardait les yeux au ciel, tentant de trouver sa chouette. Enfin, elle la repéra.

"Pscchht. Hep ! Nébuleuse ! Viens là, Neb, viens voir."

Elle n'avait pu s'empêcher de chuchotter, bêtement d'ailleurs. Les oiseaux devaient avoir l'habitude des vois élevées. Mais cela eut tout de même l'effet escompté : Nébuleuse descendit jusqu'à elle et vint se percher sur son bras tendu.

"Viens là, chérie, je vais écrire à la maison, d'accord ?"

Elle se retourna pour trouver un coin où elle pourrait sortir un parchemin sans le salir et... se rendit compte qu'elle n'était pas seule. Un sourire se figea sur son visage parfait. Ainsi, le garçon et la fille en face d'elle l'avaient sûrement entendu gagater avec son animal.

"Euh... salut.", fit-elle, ayant du mal à garder contenance. "Je... viens écrire une lettre..."

Ah bon ? Et planter des haricots, ça ne te dirait pas, dans la volière ?

"oui je vais ecrire a mes parents"

*il a l'air toujours predu ce gars*

Alina s'approche d'Eric car ou il était installé, c'était bien pour écrire.

Eric regarda Alina et bougea sa tete de maniere positive. C'était normal après tout. Il se remit au-dessus de sa lettre et reflechit à sa suite.

Ensuite, il sentit qu'Alina s'approcha d'elle. Il recula un peu. Ca pouvait passer comme s'il lui laissait de la place mais en réalité c'est parce que la proximité avec les gens c'etait pas son fort ... même s'il n'y avait rien de mal dans le geste des autres.

Il entendit quelqu'un gagatiser avec son animal. Ca devait etre ca : il devait attirer les gens alors qu'il n'était pas quelqu'un de fort social. Ca devait etre ce qu'on appelle l'attirance des contraires.

Il l'entendit ensuite dire qu'elle venait envoyer une lettre. Il ne se retourna pas.

"Oui ..."

Il repondait distraitement toujours en train d'essayer de trouver quelque chose d'autres à dire à sa mere.

Alina s'approcha d'Eric et entendit une autre voix dans la volière, elle se retourna et vit une jeune fille.

*que fait-elle la... il y a toujours du monde ici...*

Bonsoir... Je me doute que tu vas écrire une lettre...

Alina avait dit ca sur un drole de ton, comme une moquerie.

*pourquoi je dit ca moi*

Bon... elle n'avait pas eu une tonne de réactions, une petite moquerie, peut-être, mais sans plus. Elle n'était pas du genre à s'en faire pour ça, et lui redonna vite son aisance habituelle.

"Eh, tu es à Tellis !", s'exclama-t-elle en observant de plus près la jeune fille blonde, qui portait les couleurs de sa propre demeure. "Moi aussi ; je suis nouvelle", expliqua-t-elle tout en se trouvant un coin pour écrire, un peu éloigné des deux autres, qui étaient déjà presque obligés de s'entasser sur leur écritoire.

"Enchantée", ajouta-t-elle. "Azenor Galahad, j'espère qu'on s'entendra bien..."

En même temps qu'elle parlait, elle sortait et préparait un morceau de parchemin de son sac, ainsi qu'un stylo (qu'est-ce que c'était que cette manie, l'encre et les plumes ? les sorciers n'avaient vraiment aucun sens du pratique !). Quant à la question 'était-il poli de parler à la fille et pas au garçon...' elle se dit que la réponse devait être oui, puisque lui semblait absorbé par ce qu'il était en train de faire.

Alina l'a regarda. Elle ne savait pas quoi faire face a une fille qui pour elle a l'air de s'incruster dans les conversation. Alina sortit un morceaux de parchemin pour enfin commencer sa lettre et du quand même repondre pour ne pas faire ca méchante dès son arrivée.

*pffff je dois lui parler... je ne veux pas mais bon*

"oui je suis de Tellis. Si tu veux le savoir je m'appelle Alina Nicolaevna"

Elle se retourna comme pour couper court à la discussion.

Elle regarda Eric avant de commencer à écrire car elle aimait les gens tres bizarre car pour elle, ce garçon est bizarre.

*pourquoi il parle jamais... il a des choses à cacher...ou alors c'est un peureux*


Elle se mit à écrire en attendant une reaction d'un des 2.

Eric remarqua qu'Alina se rapprochait à nouveau de lui. Ils étaient aimantés ou quoi? Il se recula à nouveau.

Alors donc ... il relit sa lettre.


Je t'écris ... oui tu lis bien ... ne crie pas comme ca ... ca n'est qu'une lettre.


Oki ... alors ... que pouvait-il ajouter? Il entendait les filles qui se faisaient la conversation. Il continua à écrire.


Il soupira doucement.

La fille n'avait pas l'air de répondre de bonne grâce. D'a-ccord. Bon. Lorsqu'elle se retourna, elle préféra se concentrer sur ce qu'elle était en train d'écrire. Ne pas s'énerver, ne pas s'énerver, elle n'était pas sa mère, après tout.

<<Chers parents, cher Tristan. (je crois qu'ici, plein de gens doivent écrire à leurs parents en les apostrophant de cette façon.
Eh bien, je suis arrivée à Beauxbâton, et c'est grand et beau, et tout, comme prévu. J'ai été répartie à Tellis, ce qui est cool, parce que notre tête de maison n'est autre que Guillaume Delon, le joueur de Quidditch. Il est aussi beau qu'en photos, avec un truc incroyable en plus. Et il est très gentil.
Sinon, comme d'habitude, la plupart des garçons que j'ai rencontré dans ce peau de temps ont l'air sympa, mais les filles me tapent sur les nerfs. Ce n'est même pas comme d'habitude, parce que ce ne sont que des... filles, uniquement préoccupées par leur maquillage et leurs vêtements, et qui ne savent pas ce que c'est que la passe de Plumpton, non, ce n'est même pas ça, mais celles que j'ai rencontré jusque-là sont juste... Bizarres.
Enfin, il y en a une dans ma demeure qui a l'air sympa, son cousin a été réparti cette après-midi. De façon générale, les gens de ma demeure ont l'air mieux que les autres... Enfin, à l'exception de quelques uns.
Mais bon, peut-être que, dans quelques mois, je ne dirais plus ça et serai très heureuse ici.
Mais, pour le moment, je dois avouer que je suis un peu déçue par les gens d'ici...
Je vous embrasse tout de même
Azenor.>>

Elle avait hésité à parler de Alina, qui venait de l'ignorer si superbement, comme si elle voulait la remettre à une place qu'Azenor ne se sentait pas mériter. C'était toujours pareil. Elle faisait de son mieux pour être gentille, mais ça n'allait pas. Alors, on ne pouvait pas s'attendre à ce qu'elle se laisse faire, si ?

"Eh bien, oui, j'aurais voulu savoir ton nom", finit-elle par lâcher "c'est en général ce qui se passe, durant des présentations." Elle commençait à comprendre pourquoi les élèves étaient si snobs, dans cette école, si les autres manquaient autant d'éducation. "Mais si tu ne voulais pas me le dire et que tu as décidé d'être désagréable dès maintenant, autant m'insulter directement, au lieu de faire un entre-deux, comme ça, c'est stupide, tiède, du ni chaud, ni froid..."

Susceptible ? Si peu...

Alina se retourna surprise de l'attitude de la jeune fille.

*que veut-elle celle-là. Elle veux la bagarre?*

"Tu as eu mon nom"

Alina ne savait pas ce qui avait provoqué son comportement. Avait-elle encore mal parlé... Elle se recentra sur la discussion car elle ne voulait pas ce faire des ennemis maintenant.

"Ca va tu l'a eu mais je ne vois pas pourquoi tu te permets de me parler sur ce ton. Je veux que tu sache que je ne suis pas désagréable. Je suis moi même. Si ca ne te plaîs pas pour moi aussi ca me fait ni chaud, ni froid..."


*Elle est suseptible celle la. Heureusement qu'elle ne vient pas d'où je suis...*

Eric entendit que le ton montait. Ah oui, il avait oublier qu'il paraissait que les filles aimaient se creper le chignon.

Il se dépecha de finir sa lettre.


Il leva enfin la tete de sa lettre. Il roula le parchemin et prit un rapace au hasard.

"Les rapaces aiment le calme" dit-il d'une voix lasse, faisant ainsi passer le message que les disputes c'était dehors. Il mit le parchemin roulé dans l'encoche faite pour. Il dit au rapace de l'envoyer à sa mère et donna le nom.

Il revint ensuite pres des filles et rassembla ses affaires.

Azenor n'arrivait pas à le croire. Oui, elle avait eu son nom, évidemment qu'elle l'avait eu. Mais sur un ton... 'si tu veux le savoir'. Ce n'était pas une façon de parler aux gens, ça. Si c'était ça, 'être elle-même', eh bien, 'elle-même' était désagréable. Elle allait d'ailleurs lui répondre lorsque l'autre, dont elle avait complétement oublié qu'il était là, d'ailleurs, s'interposa entre elles, lui coupant tout élan. Oui, il avait raison, les rapaces aimaient le calme, et c'était comme la prendre en pleine faute, puisqu'elle était censée être douée avec les animaux.

Elle baissa les yeux, replia sa lettre comme une enveloppe, ayant toujours envie de répondre quelque chose, mais ne trouvant plus rien, griffona l'adresse et l'accrocha à la patte de Nébuleuse, qui lui donna un coup de bec affectueux avant de s'envoler. Lorsqu'elle se retourna vers sa camarade, elle tenta de se forcer à sourire.

"Excuse-moi", se força-t-elle à dire. "C'est juste que la façon dont tu parlais donnait vraiment l'impression que ça te faisait suer plus qu'autre chose, vois-tu."

Elle avait pris sur elle pour rester calme. Après tout, elle n'allait pas se faire des ennemis dès le premier jour.

"Quant aux rapaces", fit-elle à l'attention du garçon "tu ne devrais pas faire des généralités..."

Elle pensa à l'horrible oiseau de proie que sa mère pouvait devenir lorsqu'elle était en colère. Et sa mère était loin d'aimer le calme. Au contraire, sa mère aimait l'effervescence et les disputes. Comme quoi...

Alina l'a regarda et comprit qu'elle avait mal parlé.

"C'est moi qui m'excuse je n'aurais pas du te parlé comme ca"

Même si elle se forcé à le dire. Car pour elle, elle n'avait rien à se reprocher. Alina essaya de montrer son calme habituel pour ne laisser rien paraitre.

"Tu es de Tellis moi aussi"

Elle dit ces parole avec un petit sourire montrer qu'elle n'était pas si méchante que cela.

Alina se retourna vers Eric, celui là ne disait rien depuis le debut et quand quelque chose ce passe il vient.

"Tu as raison Azenor, il ne faut pas faire de généralité... Les hommes. Non excuse moi les garçons"

Elle eu une grand sourire narquoi.

*Voila un que je vais pouvoir ennuyer ou faire ....*

Eric les écouta parler puis leva les yeux au plafond. Décidemment il ne comprendrait jamais rien aux filles. Un instant elles étaient pretes à se creper le chignon et à se lancer des sorts ... l'instant d'apres, elles faisaient copines copines.

Il regarda Azenor de son air las habituel puis Alina, les mains dans les poches.

"Je n'en faisais pas ... c'etait juste pour que vous arretiez vos chamailleries."

En fait, il aimait le calme ... beaucoup plus que les rapaces. Il prit ses affaires en main.

"Sur ce, je vous laisse. J'ai fini ce que je dois faire ici. Bonne soirée."

Sur ce, il se dirigea vers la sortie en leur faisant un signe négligé de la main.

La pièce était calme. par les nombreuses fenêtres on pouvait voir que le soir était bien avancé, et le ciel noir d'encre, presque dépourvu d'étoiles, aurait pu en effrayer plus d'un. En fait, c'était le ciel propice pour tous ces évènements occultes dans les anciennes légendes, un soir sombre et sans bruits ...

Seuls les hululements des hiboux et des chouettes, se réveillant chacun à tour de rôle, le bruissement de leurs plumes et le bruit feutré de leurs ailes fendaient le silence de mort qui régnait aux alentours. On aurait dit que même l'extérieur s'était mis en sourdine pour l'occasion.

Soudain, quelque chose bougea dans le coin de la pièce. Si un élève avait décidé de braver le couvre-feu et avait été présent dans la pièce, il aurait pu croire à une hallucination visuelle, causée par le reflet argenté de la lune bien ronde.
Mais il y avait vraiment quelque chose dans cette pièce, d'abord une petite forme noire qui pris de l'expansion et devint tangible peu à peu. En une seconde la forme avait grandis exponetiellement, devenant une imposant silhouette drapée de noir, capuchon dissimulant le visage probablement secret de cet être magique.

Les hiboux commencèrent à s'agiter, battant des ailes, hululant sans retenue, un ballet de plumes tombant un peu partout dans la volière.

L'incarnation leva un bras ganté et dit d'une voix calme et glacée :

"Suffit! Vous êtes trop bruyants!"

Les volatiles se turent dans l'instant, un aura de respect emplissant l'air. Ils fixèrent tous avec adoration l'apparition quitter la pièce, les pans de sa sombre robe voletant derrière lui comme si sa propre ombre se détachait du sol, lui offrant une garde de choix.

En se retournant, la lune éclaira son visage dissimulé dans la capuche. Un masque de loup brilla un instant avant de se recouvrer de ténèbres.