[3 septembre 2007]

Enimia s'adressa pour commencer au chandelier:
"Je maitrise mes nerfs, contrairement à vous qui venez, certainement sans vous en rendre compte de venir sur mes genoux mis à nus par cette jupe courte. Rendez-vous compte de la position indécente dans laquelle vous vous trouvez?"
Puis, la préfète de Tellis reporta son attention sur Peter.
"Garçon, je ne pense pas que vous soyez en position de me faire des reproches. Ne vous cachez pas non plus derrière de fausses excuses! Je ne peux croire une seule seconde que si j'avais été plus calme j'aurais été plus écouté. Même si, bien sûr, je pense avoir fait preuve d'un calme exemplaire devant tant de frasques accumulées. Mais laissez vous bercez par ces illusions si cela vous amuse, puisque vous semblez n'écouter que vous-même."
Son expression était neutre, presqu'indifférente, alors qu'elle écoutait distraitement le discours du chandelier.
"Je ne compte pas vous materner. Vous êtes ici, vous êtes donc censé être autonome."
Elle se tourna encore vers l'artefact et finit:
"Bien, je suppose que vous avez des milliers d'autres choses à faire plus intéressante et moins triviales que des disputes entre deux élèves. Aussi, je m'en voudrais de vous accaparez plus longtemps."
Elle fit une révérence et attendit que le chandelier lui donne congé.

Le chandelier regarda la jeune fille surprit :

- N'oubliez pas que je suis un objet mademoiselle !!!

Il sauta néanmoins sur sa colone de Cristal :

- Je répondrais à la place de Peter. Quu'est ce qui vous laisse croire que vous êtes en mesure de faire des repproches à cet enfant ! Peut être qu'effectivement il ne vous aurait pas écouté mais peut être vous y prennez vous mal avec lui ! De plus je vous contredirez une nouvelle fois en vous avouant que ce rôle a légèrement était conçus dans le but que les élèves entrant en première année soit moins autonome que les autre !

Il eut un petit rire amère :

- Mais vous ... Vous n'avez jamais été dans le cas présent !

Il la regarda une fois de plus sévère :

- Votre intolèrence vous jouera des tours mais je vous en pris ... quitté nous ... si vous le pouvez ... Sachez juste que au contraire j'ai était conçus dans le but de pouvoir gérer se genre de conflit ... Comme quoi mes créateurs n'était pas dupe !

La salle avait pour une fois encore réagit au désir du chandelieer qui évoluait en harmonie avec elle. La pore était recouverte par un cristal épais.

Enimia se sentit tout de suite bien mieux lorsque le chandelier fut à distance. Bien entendu, elle ne se sentait pas gênée, mais tout prétexte était bon à le faire partir. En entendant le chandelier, elle sourit ironiquement.
"Cette critique est facile pour vous qui n'avez pas à remplir ce rôle. Vous êtes comme vous l'avez souligné, un objet. De plus, je ne voudrais surtout pas vous contredire, mais je croyais que le système de parainage avait été crée pour aiguiller les plus jeunes à travers leurs premières semaines de cours et non pas pour les materner, c'est-à-dire à les conduire vers plus d'autonomie et non pas à en faire des assistés. M. McReady est ici, je ne le considère donc pas comme un enfant en bas âge."
Elle prit le jeune garçon à témoin. Il n'aimerait certainement pas être traité de 'bébé'.
"Quand à moi, effectivement, je n'ai jamais été dans le cas présent et je suis certaine qu'au moins je n'aurai pas bousculé une demoiselle dans la fontaine ou bien foncé dans la première source inconnue de magie."
Elle considéra à nouveau le chandelier, ignorant sa remarque sur .
"Mais comment suggérez-vous que je m'y prenne, puisque vous semblez si avide de m'éclairer de vos lumières."
Evidemment, le jeu de mot (chandelier-éclairer de vos lumières) était mauvais, mais un peu de dérision lui procurait un bien fou.

[Zut ma réponse *kille le forum ><*]

Le chandelier sembla réfléchir un long moment, contemplant le Mimbulus Mimbletonia géant dans sa prison de cristal, avant de finalement parlé :

- Vous avez raison mademoiselle ... Le terme de parainage est sans doute mal choisie pour exprimer ce que nous attendons réellement de vous ...


Il se remit à réfléchir :

- Votre rôle serait plutôt de guider Peter tel une soeur ... Il n'est plus un enfant, mais vous devrez en gros jouer le rôle de grande soeur pour lui ... Cela implique donc pour chacun de vous de faire preuve d'un peu de compréhension l'un envers l'autre ... Vous êtes différents ... et c'est ce qui vous rapprochera ... D'accord ?

Le chandelier se tourna et regarda Peter :

- Jeune homme acceptez cela reviendra à dire que vous devrez a Enimia un grand respect comme vous le feriez si vous avez une soeur ... Respecte la ... Ecoute la ... Pensez vous pouvoir le faire ? Et vous Enimia ? Etês vous prête a faire des efforts ? ça ne sera pas facile, mais vous devre le faire de gré ou de force ... ... autant le faire en le voulant réellement ...

Enimia, plus qu'agacée qu'un objet, aussi magique soit-il, lui dicte sa conduite, chercha à abréger la conversation.
"Nous verrons. De toute façon, vous ne nous laissez pas tellement le choix. Nous devrons donc composez avec. Mais il est tard et le couvre-feu est maintenant en place. Je propose que nous rentrions en salle commune, puis j'entamerais ma ronde."
Elle regarda Peter s'avisant vaguement de si cela lui convenait.

Peter écourta la conversation qui s'en suivait sans mots dire, ou émotions transparaître ... la fatigue le gagnait peu a peu en plus de son rhume .... Il se fixa lorsque le chandelier, lui parla, lui proposant quelques choses qu'en fait ... Il souhaitait peut être depuis le début ... Il le regarda
et hocha la tête en émettant un petit bruit de gorge :

- Je veux bien essayer alors ...

Le chandelier sourit :

- Très bien ... Je vais donc vous rendre votre liberté ... Mais pouvez vous me remettre dans mon coffre avant de repartir s'il vous plait ...

Peter se leva et après avoir saisie délicatement le chandelier, il regarda Enimia, cherchant une paprobation dans son regard avant de se diriger vers la colone qu'il retraversa sans difficulté. il déposaalors le chandelier dans son écrin de cristal et fit le chemin inverse avant de regard Enimia, attendant une instruction.

"Bien" Fit simplement Enimia sans laisser transparaître plus d'émotions.
"Veux-tu que le t'accompagne jusqu'à l'entrée de ta demeure?" Demanda-t-elle comme un signe de bonne volonté.
Après tout, il avait gambadé seul toute la journée, il pouvait aussi bien rentrer seul. Nous étions après le couvre-feu, d'accord, mais la directrice l'avait vu, n'est-ce pas?

Peter la regarda et un petit sourire timide se traça sur son visage :

- Je veux bien !

Enimia se retint de lever les yeux au ciel. Finalement, il voulait qu'elle l'accompagne. Elle sourit amusée. Il n'était pas 'si' assuré que cela le petit homme.
"Bien. Passe devant moi, tu me montrera le chemin."
*Et je pourrais garder un oeil sur toi.*
Elle sortit sa baguette, prête à l'expulser à dix mètres de tout objet dangereux auquel il pourrait s'interresser.

Peter hocha gentiment de la tête et se dirigea vers la sortie de la salle qui était redevenus vide et silencieuse. En s'approchant de la porte, l'épaisse paroie de cristal qui la recouvrait disparut en fondant dans le sol et les murs de la classe.
Il appuya sur la poignée et sortit de la pièce.

[direction couloir]