[1er Septembre 2007] Repas du soir.

[bon, je me lance, corrigez moi si besoin est ;) ]

Gabriel était songeur lorsqu'il quitta la salle des souvenirs La répartition avait été déroutante sur pas mal de point.
Pour commencer. Son entretien avec le chandelier. Il avait été passablement surpris. L'artefact lui avait révélé clairement ce qu'il pensait au fond de lui mais qu'il n'osait pas s'avouer. Il ne pouvait renier le fait qu'il avait trouvé sa professeur captivante et qu'elle lui plaisait beaucoup mais c'était plus que cela visiblement. Le chandelier n'en aurait pas parlé autrement.
Puis l'apparition du couple d'esprit frappeur avait semé le trouble parmi les élèves. Il fallait avouer que leur présence avait fait sensation et que sans l'intervention de Enimia, ils auraient continué un moment en caquetant sans arrêt.
Mais le pire que tout pour Gabriel, ce fut l'intervention de sa directrice de demeure. Il avait failli s'élancer vers elle lorsqu'il l'avait vu chuter après le lugubre présage fait à l'encontre du jeune Peter. Mais la directrice d'Articia avait pris les choses en mains et il était resté sagement à sa place, serrant compulsivement les poings en soupirant de soulagement. Elle n'était pas bléssé, d'ailleurs personne ne l'était, à son grand soulagement.

Bref, Gabriel était assez inquiet pour sa directrice et pour le jeune Peter. Il songeait d'ailleurs à interroger la directrice d'Articia à son retour.

Il gagna la table des Nebulae avec ses camarades, répondant lorsqu'on lui adressait la parole, se présentant aux autres également ; étant donné son arrivé tardive, et tous s'installèrent.

« Surprenant cette fin de répartition... » Dit il évasif en les regardant un à un.

Sol était terrifié. Non seulement parce qu'il y avait plein de monde mais aussi à cause des fantômes. Malgré sa vie difficile le petit garçon n'avait jamais pu s'endurcir; c'était dans sa nature de rester si sensible et fragile. Il se mit à table à côté d'un grand garçon, métis comme lui sauf que l'autre avait les deux yeux verts. Sol le regarda du coin de l'oeil, cherchant à trouver une quelqconque animosité dans son regard.

Le professeur de sa maison aussil'effrayait un peu, était-elle folle comme les autres professeurs de divination? Sa maman disait que oui; et qu'elle pouvait prédire la mort à n'importe quel moment et à n'importe qui. Franchement il n'avait pas envie que ça lui tombe dessus, même si sa mère lui avait bien dit que c'était du "pipeau" et qu'elle-même avait reçu des présages de morts une vingtaine de fois.

Comme il ne savait pas que faire et qu'il avait perdu ses moyens, le petit garçon regarda Gabriel et se mit à l'imiter pour ne pas faire de bêtises; se servant quand l'autre se servait uniquement, ou regardant les professeurs et saluant quand Gabriel le faisait.

Mais quand sa tension se relâcha et qu'il se remit à rêver comme toujours, il poussa Gabriel du coude et le plat oscilla dangereusement. Sol le rattrapa avec la main et retira ses doigts du bord de l'assiette de Gabriel

-Désolé, je ...euuuh je m'appelle Solteïro Wann, oh oui très suprenante cette répartition, j'ai eu très peur moi en tout cas

*oui enfin ca il s'en fiche, je dois l'embêter et puis rien de plus*

-enfin... bref, je vais faire attention maintenant, promis, vale ?

murmura-t-il en rougissant terriblement; ses phrases se terminaient souvent par "vale" ce qui signifiait OK en français. Même si l'espagnol n'était pas sa langue maternelle; à la maison, on le parmait souvent, car la mère du petit garçon parlait mieux l'espagnol que son père le français. Qui plus est le gamin adorait cette langue chantante. A l'avoir apprit si tôt avec tant de passion; et l'utilisant les trois quarts du temps chez lui Sol était devenu un véritable petit espagnol; il glissait des mots de vocabulaire espagnol dans son langage et même en parlant le fraçais, il avait prit l'habitude de garder cet accent chantant. Du coup il avait l'air d'un petit cubain débarquant directement de son pays et parlant le français en seconde langue.


Sol regarda Calli d'un air inquiet; cherchant l'éventuel symptôme d'un autre débordement. Franchement, elle avait l'air gentille mais quand même ! si elle était folle comme les autres pourquoi l'avoir nommée professeur et directrice de surcroît ? Peut-être qu'elle assumait très bien les deux, qui sait.

Pour se rasséner un peu, l'enfant qui avait perdu l'appétit (c'est pour ca qu'il est aussi mince, il a un appétit d'oiseau), une fois de plus , sortit une plume et un bout de archemin et commença un poème, prenant garde de ne pas déranger Gabriel. Il lui fallait un poème joyeux pour rassurer ses parents dans la lettre qu'il allait leur envoyer

Son pseudo reprenait son prénom et le sonrisa voulait dire sourire donc : sourire du soleil. En fait il espérait bien sortir un receuil un jour; et être éditer comme ses parents journalistes; écrivains à leurs heures

Juliette arriva à la table des Nebulae, il y avait déjà quelques personnes. Elle s'assit en face d'un garçon plus agée qu'elle et qui était métisse. Puis il leur adressa la parole.

"Surprenant cette fin de répartition..."

"Je ne m'attendait pas à ça du tout et j'espère que le reste de l'année sera plus calme que se soir.

Puis le garçon qui était plus petit qu'elle parla lui aussi.

"Désolé, je ...euuuh je m'appelle Solteïro Wann, oh oui très suprenante cette répartition, j'ai eu très peur moi en tout cas."

Elle s'aperçut qu'elle ne s'était pas présentée.

"Je m'appelle Juliette lenoir, et toi?"

Elle s'était adressée au jeune home en face d'elle.

Samira s'installa juste à côté de Juliette et en face de Soltero, elle n'avait pas l'air bien. Bien qu'elle mourait de faim, le fait que les existaient lui faisait très peur et en plus la sensation désagréable quand ils l'ont traversés l'avait passablement choqué.

Elle regarda les trois élèves parlaient mais ne pouvait prononcer un mots.

Sol voyait bien que Samira n'était pas bien. Timidement sans dire un mot il lui tendit son écrit; juste pour essayer de lui rendre un peu le sourire. Il se sentait gauche; parler lui était impossible il avait bien trop peur. Il esquissa un sourire doux et gêné à la fois puis la regarda par dessous pour ne as fixer son regard. Pour ne pas l'inquiéter avec ses drôles de yeux bicolores le petit garçon ferma son oeil droit et le rouvrit plus lentement pour qu'elle s'y habitue

Il avait l'air de vouloir faire un clin d'oeil mais ne parvenait qu'à faire transparaître une drôle de grimace sur sa jolie frimousse. Parler n'était pas toujours utile et Samira avait besoin de réconfort, pas de paroles

Samira qui regardait désespérément son assiette vide vit un morceau de parchemin apparaître devant ses yeux surprise elle leva légèrement la tête et vit l'autre première année tout aussi timide qu'elle. Elle prit le morceau de parchemin, il ne la regardait pas encore, elle lut le magnifique poème écrit sur celui-ci puis leva sa tête en souriant. Le jeune garçon la regardait en lui faisant à ce que Samira pensait un clin d'oeil mais celui-ci ne devait pas être doué pour ce genre d'exercice car il ne parvenait qu'à faire une grimace qui fit rire Samira. Enfin, on voyait cette jeune fille comme elle est d'habitude, elle riait à gorge déployé, ce n'était pas un ricanement mais un rire, elle sourit à Solteiro puis fit à son tour un clin d'oeil mais bien meilleur que celui du jeune homme. C'est a ce moment qu'elle s'aperçut de la différence de couleurs de ses yeux.

« Ouaaaaa, j'adore tes yeux, ça fait bizarre mais je trouve ça très original et ça te va comme un gant. Tu as de la chance moi j'ai des yeux on ne peut plus familier, ils sont marrons alors que toi tu as un oeil vert et un autre bleu, les deux couleurs de yeux que j'ai toujours voulut avoir et toi tu les as les deux »

Finit elle par dire en lui souriant. Ce n'était peut-être qu'un poème (magnifique d'ailleurs) mais le fait de la faire rire lui avait ôté toute peur et elle entreprit de se servir avec enthousiasme

« Hummmmmmmmmmmm du poulet rôti et des frites, j'adore, tu en veux ...Excuse moi je n'ai pas retenu ton nom, moi c'est Samira El Mahoui »

Et sans attendre sa réponse, elle lui versa une quantité impressionnante de frites que seul un vrai nordiste aurait pu finir et une gigantesque part de poulet rôti qu'elle choisit avec soin pour lui.

Samira écouta Solteiro tout en dévorant une énorme part de poulet et une vingtaine de frites accroché à sa fourchette.

« Ohhh non t'inquiète tu arrivera, moi j'ai très faim et je pense qu'après je vais me servir un peu de spaghetti bolo. »

Fait intéressant, Samira arrivait à parler correctement même avec la bouche remplie de nourriture.

« En plus, sans être méchante, il te faut manger, si ma mère te voyait elle te prendrait sous son aile. Et en moins d'une semaine tu serait un fière jeune homme,rondelet hihihihihi »

Dit elle en riant et en se servant un verre de jus de citrouille. Puis soudain sa curiosité l'emporta sur sa bonne éducation.

« Excuse moi mais depuis que j'ai su que j'étais une sorcière une question fait rage dans ma tête, tes parents sont des sorciers? Moi non, ça leurs a fait un choc quand ils l'ont appris au début ils étaient retissent à l'idée de me laisser aller dans une école de sorciers, ils avaient peur pour moi puis ils ont fini par accepter quand je me suis énervé et que j'ai fait éclater la fenêtre du jardin, ma mère en était dingue, j'ai était puni pendant deux semaines mais j'en avait rien à faire j'allais à Beauxbatons. Quand je dirais à ma mère que j'ai été traversé par des fantômes elle va en devenir folle »


Et elle ria en s'imaginant sa mère apprenant la traversé fantomatique de sa fille.

Sol la regardait avaler tout rond son met et dire qu'elle allait en reprendre. Pour être poli il piqua dans quelques frites et les mangea. Il jettait de temps en temps des regards en coin à la fillette. Apparement chez eux c'était l'oppulence; il trouvait cette Samira très gentille; contrairement aux enfants de son ancienne école; ce qui le détendit un peu. Il piqua dans son poulet et mangea un petit morceau avant d'écouter la question de son interlocutrice

-Oh ! ma mère c'est une sorcière et mon papa non. Mais maman m'a raconté qu'elle a habitué mon père tout doucement; et puis, comme il étest écrivain; comem ma mère, la joie de pouvoir écrire sur un monde fantastique l'a emporté et maintenant, c'est lui le plus exité de nous trois dès qu'un événement magique arrive. Vale ! quel étrange retournement de situation

Le gamin sourit en revoyant son père lui demander d'écrire toutes les semaines te de leur envoyer des lettres pour leur décrire la vie à l'école, les créatures fantastiques.

-Aujourd'hui ils travaillent dans un gazette du mon magique. Mon père lui, il écrit juste en espagnol, c'est sa langue d'origine! Puis quelqu'un le traduit en français avec sa baguette magique. Moi je parle mieux espagnol que français; parce qu'à la maison je préfère parler cette langue...après ma maman dit que j'ai pris l'habitude et que du coup j'en ai l'accent ! c'est drôle non ?

Effectivement ça devait être dur de ne rien connaître aux sorciers; tout comme ne rie nconnaître aux moldus aussi ca ne devait pas être facile. Lui cottoyait sans difficulté aucune chacun des deux mondes.

Samira l'écouta ses yeux s'arrondissant à chacune des ses révélations.

« Ma parole tu en as de la chance, tu connais les deux mondes, celui des sorciers et celui des moldus. »

Lorsque celui-ci évoqua le travaille de ses parents Samira se leva presque d'excitation.

« Ohh, j'en ai entendu parlé, d'un journal pour les sorciers et à ce que j'ai entendu les images bouges, c'est vrai ça? Et qu'il y a un ministère de la magie et que les loups garou existent et que... Et que.... »

S'apercevant de son excitation au fait d'apprendre des choses sur la magie, elle ria puis après avoir enroulé une énorme quantité de pattes sur sa fourchette elle l'enfourna généreusement dans sa bouche regardant toujours Solteiro avec intensité.

Sol souriait en voyant l'exitation habiter les prunelles de la jeune fille.Il hocha doucement la tête, se forçant au calme pour ne pas énerver encore la fillette.Il répondit à ses questions les unes après les autres

-Oui les photos bougent ! il y a un ministère de la magie et aussi des loups-garou...même des dragons, des licornes ! moi j'adore les licornes! une fois j'ai reussi à en approcher une. C'était pas facile car c'ets craintif et si pur que tu leur dois un respect énorme. J'ai été honorée quand elle m'a laissée lui toucher le museau. Juste le bout; enfin elle n'était pas totalement sauvage non plus.

Sol la regarda enfourner ses pâtes puis mangea quelques bouchées encore avant de repousser son assiette. Il vit venir à lui son mnuscule hibou foufou et si possessif. Celui-ci regarda la jeune fille d'un air inquiet; tournant la tête sur le côté et huhulant de façon profonde pour la prévenir

-T'inquiètes! il ronchonne mais il ne mord pas si tu ne le touche pas. Chiquito n'aime pas les inconnus en fait. Mes parents, eux peuvent le caresser; mais il ne les aime pas trop, il ne cherche des câlins que de ma part. Je l'a ieu encore poussin, c'est une espèce d'espagne réputée pour sa joie de vivre mais hélàs, également son exclusivité et sa fidélité parfois trop encombrante. La c'est encore un bébé, mais il va rester à cette taille

Il montra à la fillette le duvet qui ornait encore le dessous de ses ailes et ses plumes encore toutes neuves de cette été. Cette espèce à la longévité très longue mettait du temps à se développer; et ne volait que tard. Ca faisait un an que Sol l'avait, mais le petit animal volait seulement depuis deux mois. Il avait parlé du hhibou longuement car il voulait montrer à Samira que le hibou était très important dans le monde des sorciers.

Le petit garçon obligea le hibou à lever la patte en montrant son doigt gauche, puis lui donna un morceau de mie de pain pour le féliciter une fois ceci fait. Désormais l'enfant l'éduquait pour qu'il accepte les lettres...ce qu'il faisait déjà; mais Sol voulait que le hibou obéisse parfaitement bien. L'oiseau s'ébouriffa et se secoua les plumes; tout heureux de se trouver sur l'épaule de son maître, sa place favorite.

-et toi alors, tes parents que font-ils ?

Sol arrivait désormais à s'exprimer pleinement avec Samira; sa timidité et frayeur endormies par la gentillesse de la fillette

[Je croyais Calli à l'infirmerie ^^°]

Gabriel regarda son jeune voisin, qui venait de le pousser du coude, et lui sourit.

« Pas de soucis, Solteïro. » lui répondit t'il en l'aidant à rattraper son étourderie. Juliette s'installa face à lui, tout de suite imité par Samira, prenant place aux cotés de Juliette.
Gabriel remarqua l'air un peu choqué que la dernière installé arborait et il lui adressa un sourire rassurant avant de répondre à Solteïro.

« Je comprend que tu es eu peur. Ce n'est vraiment pas tout les jours que deux esprits frappeurs nous agressent ainsi. Enfin, espérons que les professeurs tirent cela au clair. Je n'ai pas envie de me retrouver dans une situation similaire à l'avenir. » dit Gabriel à Solteïro en leur servant de quoi boire et en écoutant Juliette.

« Je l'espère aussi. Retenons le sortilège Bloclang en tout cas, il pourrait nous être utile, si jamais. » finit t'il en portant le verre de jus de Framboisine à ses lèvres.

Gabriel en but une gorgée et reposa son verre. Solteïro et Samira avait fait plus ample connaissance. La jeune fille semblait allez mieux et Gabriel félicita Solteïro silencieusement.

Il se tourna alors vers Juliette et lui sourit.

« Enchanté Juliette. Gabriel Saint-Aimé. » Gabriel les regarda alors tour à tour et poursuivit «  Mais vous pouvez dire Gab, ca sera plus simple. »

Le métis prit une portion de frites et resta silencieux tout en picorant dans son assiette. Finalement, il n'avait plus si faim. Toute cette histoire lui avait sûrement coupé l'appétit, enfin, plus particulièrement un certain événement...
Le regard dans le vague, Gabriel pensait. Le bourdonnement de la discution entre Sol et Sam résonnait sur sa droite mais le jeune homme ne s'en occupait pas.
Un pli soucieux barrait son front et il soupira. Pourquoi fallait t'il qu'il s'inquiète autant ?

[Edit suite au post de Calli]

Gabriel revoyait sans arrêt la scène et il se mordillait les lèvres d'appréhension.
Il ne remarqua pas l'arrivée de sa directrice, qui venait de prendre place à la table des professeurs, tant il était plongé dans son esprit, emplit d'inquiétude.
Se pouvait t'il que ce genre de transe soit susceptible de provoquer des problèmes de santé ? Elle n'était pourtant pas tombé, grâce à l'intervention de la directrice des Articia mais si on l'avait conduite à l'infirmerie, ce n'était pas pour rien.
Alors qu'il réfléchissait, il sentit sur lui un regard pénétrant et leva les yeux pour en chercher la source.
C'est alors qu'il La vit. Elle était installé à la table des professeurs et paraissait en parfaite santé. Ses yeux restèrent fixés dans les siens un moment avant qu'elle ne se tourne vers la directrice.
Gabriel baissa les siens sur son assiette, un sourire étirant ses lèvres. Il se sentait mieux à présent, comme si le fait que Calli l'ai regardé ainsi l'apaisait, ce qui était le cas. D'ailleurs, pourquoi cet échange si intense entre eux ? Avais t'elle percu ce qu'il ressentait ?
*Merlin... Le chandelier ne s'est pas trompé...* pensa t'il alors.
Il soupira et mangea quelques frites, jetant des coups d'oeil vers la table des professeurs. Le métis se doutait qu'ils avaient des choses à se dire. Au moins, elle était là et allait bien. C'était le principal pour lui.

"Enchanté Juliette. Gabriel Saint-Aimé. [...] Mais vous pouvez dire Gab, ca sera plus simple"

Solteiro et Samira parlaient ensemble. Gabriel eut un moment d'absence et elle attendit qu'il retrouve ses esprits pour lui répondre.

"Je t'appellerai Gab alors. Et tu viens d'où?"

Gabriel sursauta en entendant Juliette lui parler. Il espérait ne pas l'avoir ignoré pendant qu'il était plongé dans les méandres de son esprit.

« Oh ! Désolé pour mon petit moment d'égarement Juliette. Ca m'arrive parfois, comme tu pourras le constater. C'est surtout lorsque je suis soucieux mais tout va mieux maintenant. » Fit il en souriant à la jeune fille en face de lui.

Il avala une frite et reprit.

«  Va pour Gab ! Je viens de Martinique et toi ? » demanda t'il, l'air intéressé.

"Oh ! Désolé pour mon petit moment d'égarement Juliette. Ca m'arrive parfois, comme tu pourras le constater. C'est surtout lorsque je suis soucieux mais tout va mieux maintenant."

Elle lui sourit.

"Ce n'est pas grave, ça arrive à tout le monde"

Elle remplie son assiette de diverses choses qu'il y avait sur la table.

"Va pour Gab ! Je viens de Martinique et toi ?"

"Oh, la martinique. Tu n'es pas trop dépaysé? Moi c'est un peu compliqué mais j'habite à Brest et je suis née en Chine."

Ca pour être dépaysé... Mais il se faisait vite aux changements finalement. Mis à part le climat, la seule différence notable était la présence qu'il sentait. C'était loin d'être le cas chez lui, il y avait bien Nénène mais ce n'était pas pareil. Ses parents étaient aux abonnés absents depuis un moment et ses grands-parents, bien que tuteur légaux, ne vivaient pas prés de chez lui. Heureusement d'ailleurs...

« Hé bien, c'est légèrement différent. Surtout coté climat mais bon, on s'habitue à tout. » fit il en haussant les épaules.
Il pensa alors à ce qu'elle venait de dire. Elle vivait à Brest mais était originaire de Chine. Ca ne devait pas être évident.
« J'adore la culture asiatique. Mais ca n'a pas du être facile à vivre pour toi non ? »  »

"J'adore la culture asiatique. Mais ca n'a pas du être facile à vivre pour toi non ?."

Elle afficha un petit air triste.

"En fait je n'y ai jamais vraiment vécu donc la différence je ne la vois pas."

Devant l'air triste de sa camarade, Gabriel sut qu'il avait gaffé avant même qu'elle ne lui confirme.

« Je voit. Je ne voulait pas raviver de mauvais souvenir Juliette. » Fit il en souriant tristement.

« On a pas eu une enfance facile, j'ai l'impression... » Gabriel soupira. Il décida de changer de sujet. Il ne voulait pas s'aventurer sur un terrain glissant. Par la suite peut-être, lorsqu'ils se connaîtraient mieux.

« J'ai hâte de voir à quoi ressemble nos quartiers. » fit il en lorgnant une nouvelle fois vers la table des profs, en toute innoncence.

"Je voit. Je ne voulait pas raviver de mauvais souvenir Juliette."

"Ce n'est pas de mauvais souvenirs puisque je ne m'en souviens pas."

Elle retrouva sa joie de vivre.

"On a pas eu une enfance facile, j'ai l'impression..."

"Si je disais que mon enfance avait été malheureuse ce serai mentir, puisque mes parents adoptifs essayer toujours de me faire plaisir."

"J'ai hâte de voir à quoi ressemble nos quartiers."

"C'est vrai que moi aussi j'ai hâte de les voir aussi. Tu as des idées?"

En l'entendant lui répondre, Gabriel se disait qu'il n'avait jamais été autant à coté de la plaque. Il se demandait pourquoi d'ailleurs, sûrement parce qu'il avait la tête ailleurs.

Heureusement qu'il avait change de sujet.

«  Peut-être oui... » Gabriel sourit rêveusement et continua
«  J'imagine une pièce immense et confortable, dans un camaïeu des couleurs de notre demeure. Une cheminée magnifique, un feu crépitant dans l'âtre, devant lequel se trouve un tapis douillet. Des coussins et poufs moelleux à souhaits entourés de larges canapés. Dans le fond, une table de travail dont la vue plonge sur le parc.
J'imagine des figurines de dragons et de nuages en cristal, déposés ici et là et l'emblème des Nebulae sur une magnifie tapisserie trônant en bonne place.... » fit il sur un ton réveur.

« Nos dortoirs seraient dans les même tons, avec un lit à baldaquin et une table de nuit...

Mais bon, je doit être loin de la réalité. »conclut t'il en riant.

"Peut-être oui... [...]J'imagine une pièce immense et confortable, dans un camaïeu des couleurs de notre demeure. Une cheminée magnifique, un feu crépitant dans l'âtre, devant lequel se trouve un tapis douillet. Des coussins et poufs moelleux à souhaits entourés de larges canapés. Dans le fond, une table de travail dont la vue plonge sur le parc. J'imagine des figurines de dragons et de nuages en cristal, déposés ici et là et l'emblème des Nebulae sur une magnifie tapisserie trônant en bonne place.... [...]Nos dortoirs seraient dans les même tons, avec un lit à baldaquin et une table de nuit... Mais bon, je doit être loin de la réalité."

Juliette vivait la scène dans ses pensées et grâce à cette description très précise c'était facile. Elle en avait des étoiles dans les yeux.

"Tu décris bien les choses et je suis sûr que tu n'es pas loin de la réalité. Mais bon, on est pas beaucoup dans notre maison en plus je suis la seule de mon année."

Gabriel sourit devant la remarque et la remercia du bout des lèvres. Il aimerait vraiment que sa description soit proche mais il se doutait qu'il était loin du compte.

" Je suis le seul de septième également. Mais l'année commence, d'autres arriveront certainement plus tard. Je préfère que l'on soit peu nombreux en fait, ca fait plus "familial". " dit il, bien que ses pensées pour la directrice de sa demeure n'ai rien de maternel.
Calli n'était pas du tout comme Luce et heureusement...

*Merlin, je suis vraiment accro, c'est pas possible... Je la connait à peine, c'est une professeur... [Silence] Serait ce cela le coup de foudre ?* pensa t'il en observant l'objet de ses pensées avant de revenir vers Juliette, rougissant si légèrement que personne ne pouvait s'en rendre compte sans y préter vraiment attention.

Gabriel se pinca les lèvres avant de se dire que ce n'était pas possible.

" Je ne voit pas pourquoi on ne s'entendrait pas. On est tous un peu pareil au fond, sinon nous ne serions pas dans la même demeure. On a donc beaucoup de points commun. " dit il avec conviction.

" Et nous ferons tous en sorte que cela se passe bien, tu n'es pas de mon avis ? "