[3 Septembre]

Armand arrivait justement, renouant sa cravate, un livre sous le bras. Il revenait de la voliere, ou il avait ete envoyer la lettre pour sa soeur ainee, lui confiant ses premieres impressions sur l'ecole. Le jeune homme avait l'air parfaitement detendu apres cet apres-midi de libre, bien que toujours curieux a propos de ce qui s'etait passe. Il remarqua le nouvel eleve assis a leur table.

"Bonjour, ...? Je m'appelle Armand Aerts, je suis prefet." l'informa-t-il en lui tendant la main avant de s'asseoir.

Hum... Guillaume se dit que la jeune femme avait au moins le mérite d'être franche.

- Je m'apelle Ericka ou Ricka pour mon surnom et elle ! C'est Marie Eve ! Ou Meg !!!!

-Loin de moi l'idée de vouloir te géner Ericka. Il m'est juste assez peu habituel de tutoyer de parfaits inconnus. Cependant, si le fait que je te tutoie te mets plus à l'aise, je me fais un plaisir d'accéder à ta demande.Quand à vous mademoiselle Marie Eve, souhaitez-vous vous aussi que je vous tutoie?[color:6ec4=red:6ec4]

Veuillez m'excuser si je semble quelque peu maladroit, c'est aujourd'hui la première fois depuis des années que je rencontre des personnes totalement nouvelles, et j'ai bien peur d'avoir perdu tout les usages...
Guillaume se promit de retenir mentalement les surnoms de Ricka et de Meg. Puis il écouta avec attention la liste dresser par Ericka.
*Et bien... Elle n'y va pas par quatres chemins...*
Elle n'aimait apparement pas grand monde... Ce devait être une fille franche et entière. Guillaume décida qu'en fin de compte, il l'aimait assez.
Cependant, il se doutait que si mademoiselle De Belibaste avait héritée d'un surnom tel que "Princesse", il n'allait pas tarder lui aussi à se trouver affublé d'un surnom ridicule...

-Remis. Je ne l'ai encore jamais rencontré. Ni mademoiselle Ambre d'ailleurs. Et sans indiscretion... Pourquoi donc est-il appelé "le Péteux"?

Ce mot lui semblait étrange. Quelque jours plus tôt, il aurait tout simplement refuser de le dire. Il était surprenant de voir comment la liberté pouvait changer un homme.
C'est alors qu'un jeune homme entra dans le réfectoire, et se dirigea vers eux.

"Bonjour, ...? Je m'appelle Armand Aerts, je suis prefet."

Oh. C'était donc lui, le fameux préfet. Guillaume lui sera la main, fermement, comme on lui avait apprit à le faire.

-Enchanté. Je suis Guillaume d'Harcours, et je viens d'intégrer cette école.

Rencontrer des gens semblait bien plus facile que ce qu'il avait imaginé.

Marie-Eve arriva donc avec Erika à leur table. L'excitation de la jeune fille était très communicative, Meg affichait donc un sourire. Elles s'installèrent à leur table et très vite, Ricka commencer à parler à un jeune homme qui était nouveau. Pendant qu’elle papotait avec le nouveau, qui comme beaucoup de leur camarade vouvoyait son entourage, Marie-Eve scrutait la table des professeurs. Allait-il dire quelque chose pour justifier l’absence de cours de l’après-midi?

C'est Marie Eve ! Ou Meg !!!!


Elle échangea un sourire avec son amie, elle n’appréciait pas énormément son nom composé, et était ravie qu’on l’appelle par son surnom.

Hummmmmmmm dans notre maison alors .... Il y a Princesse ... Armand, Le péteux ... et notre petite Ambre d'amour !!!!

Meg ne put s’empêcher de rire. La description des membres de leur maison par Erika était tout simplement irrésistible.

Quand à vous mademoiselle Marie Eve, souhaitez-vous vous aussi que je vous tutoie?

« A votre convenance. » Dit-elle avec un sourire.

Si ça ne tenait qu’à elle, la jeune fille aurait préféré que tout le monde se tutoie. Mais elle calquait son mode d’expression, dans la mesure du possible, avec son interlocuteur. La jeune fille n’avait aucune envie de créer gêne ou mal entendue.

-Enchanté. Je suis Guillaume d'Harcours, et je viens d'intégrer cette école.
"Enchante egalement, Guillaume."

Armand affichait un air grandement satisfait: enfin un autre garcon de son age a Articia. Dommage qu'il ne l'ait su qu'apres avoir envoye sa lettre ou il s'en etait plaint longuement. Bah peu importe. Il sourit aimablement a Ericka qui semblait excitee comme une puce et son amie, Marie-Eve. Il se servit ensuite un verre d'eau en repensant au cours de metamorphoses du matin ou il avait ete minable.

"Alors Guillaume, d'ou venez-vous au fait?" demanda-t-il, a la fois pour demarrer la conversation et puis aussi pour penser a autre chose.

Voyant que Guillaume allait discuter avec Armand, Ericka se tourna vers Meg :

- C'était trop géniallll !!!! je suis toute excités ! On a bien rigolé en tout cas ! Par contre je n'ai jamais vue quelqu'un d'aussi bordélique ... je ne lui est rien dit mais une fois qu'il est partie je suis allée re rangée tous les livres de la bibliothèque ! Quel sacrilèges quand même ... Laissez des livres comme ça à même le sol ! Mais bon ... je lui pardonne parce que c'est lui ... Et qu'il est parfait .......

Elle soupira d'aisance, les yeux formant des étoiles et des petits coeurs semblant lui voler autour ... Elle soupira une nouvelle fois et regarda Meg :

- Tu crois au coup de foudre toi ?

- C'était trop géniallll !!!! je suis toute excités ! On a bien rigolé en tout cas ! Par contre je n'ai jamais vue quelqu'un d'aussi bordélique ... je ne lui est rien dit mais une fois qu'il est partie je suis allée re rangée tous les livres de la bibliothèque ! Quel sacrilèges quand même ... Laissez des livres comme ça à même le sol ! Mais bon ... je lui pardonne parce que c'est lui ... Et qu'il est parfait .......

Meg écouta son amie. Elle étouffa un rire en se mordant les lèvres. La jeune fille imaginait très bien Ricka les yeux en cœur ramassait les livres du jeune homme en tournoyant dans la bibliothèque et en chantonnant. Comme quoi l’amour rendait vraiment idiot.

- Tu crois au coup de foudre toi ?

C’était pire qu’elle le croyait.

« Euh, bien sûr et au petit oiseau qui font le ménage et au prince charmant… » Dit-elle en souriant en coin. « Meuh oui j’y crois, je suis une romantique.»

Ericka la regarda suspicieuse :

- Tu te moques de moi ?

Elle arqua un sourcil l'air suspicieuse avant de finalement sourire :

- Hé Hé Hé ... ça va être horrible de le croiser maintenant ... Je suis siiiiiiiiiii timide !!!!

- Tu te moques de moi ?

« Pas du tout » Elle marqua une pause. « Bon si un petit peu… »

Elle lui adressa un grand sourire, et se servit un peu d’eau, elle stationna ensuite au-dessus du verre d’Erika en faisant une petite mimique interrogative.

- Hé Hé Hé ... ça va être horrible de le croiser maintenant ... Je suis siiiiiiiiiii timide !!!!

« C’est la fille qui vient de balancer les surnoms de la moitié des élèves d’Articia à un nouveau venu qui me dit ça !»

Meg espérait que ces charmant pseudonyme ne porteraient pas préjudice à son amie. A quoi bon se mettre des gens sur le dos. C’était sans intérêt…

Ericka fit comme si de rien n'était, elle croisa les bras, croisa les jambes et regarda Meg par dessus ses lunettes l'air sérieuse :

- Est ce que je suis franchement le genre de personne à ne pas penser ce que je dis !

Elle croisa les jambes dans l'autres sens :

- Bon d'accord un peu ... Mais bon !!! Je suis timide avec les pers ... Non ... Avec les garçons que j'apprécie plus que pour de l'amitié ... Voila ...

"Alors Guillaume, d'ou venez-vous au fait?"

Hum... Difficile de répondre précisemment à cette question. La demeurs familliale était en effet perdue en plein massif central, et les premiers voisins se situaient à plusieurs kilomètres de là...

-Quelques kilomètres au nord de Cahors, dans le massif central. Je ne sais pas si vous situez Cahors? C'est une ville moldue... Il n'existe aucun village sorcier dans la région.
*étrange, je me demande bien pourquoi* Pensa Guillaume, non sans ironie.

Il jeta un rapide coup d'oeil à la porte du réfectoire, étonné de ne pas voir arrivés les autres élèves.
Il ne put s'empêcher d'entendre la conversation d' Ericka et de Marie Eve, et ne put retenir un léger sourire.

-Et vous, si je puis vous retourner la question? Et en quelle année entrez vous? J'entre pour ma part en 6ème année, et n'ai encore trouvé personne qui puisse m'aider à rattraper mon retard...

Melusine s'arrêta juste à hauteur des élèves qui devisaient gaiement. Elle ne sourit pas mais pencha légèrement la tête:

"Bonsoir. Je vois que vous avez rapidement lié connaissance."

Elle regarda les élèves un à un, les sondant quelque peu mais sans s'attarder sur le visage d'aucun d'entre eux. Finalement elle s'arrêta sur Guillaume.

"Monsieur D'Harcours, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes préfet suppléant. J'espère que vous accorderez à votre fonction le sérieux qu'elle mérite."

Elle esquissa un très léger sourire, plutôt un étirement des lèvres qui ne dura qu'une demi seconde, puis prit congé.

"Passez une bonne soirée."

Elle quitta le réfectoire.

Alors ça... C'était complétement innatendu.

Il ne savait pas qui était cette femme, mais elle ne semblait pas être très encline à la bonne humeure.

Enfin, il venait d'être nommé Préfet. Suppléant.

"J'espère que vous accorderez à votre fonction le sérieux qu'elle mérite."

Il ne demandait pas mieux. Seulement, il n'avait aucune idée de ce que cela impliquait.

Il salua sa professeur (du moins, il imaginait qu'elle l'était...) puis jeta un regard interrogateur à Armand.
Après tout, qui mieux que lui pourrait lui expliquer?

- Bon d'accord un peu ... Mais bon !!! Je suis timide avec les pers ... Non ... Avec les garçons que j'apprécie plus que pour de l'amitié ... Voila

« Je vois. » Elle marqua une pause. « Meuh, il n’y a aucune raison, t’es une fille super. »

Ces paroles avaient été prononcé machinalement. Bien sûr Meg le pensait, mais elle n’était pas exactement la mieux placée pour conseiller sur l’amuuuuuuur.

Leur directrice de maison arriva à la table, nommant rapidement Guillaume comme sous préfet. Marie-Eve lui adressa un sourire de félicitations puis se retourna vers Ricka.

Ricka elle aussi avait sourit à Melle Clairbois avant de virer au rouge tomate en voyant ... le jeune homme de ses pensée entrer dans la salle. Elle se planqua immédiatement derrière Meg :

- Mon dieu il est la !!! Meg cache moi !!! Je ne veux pas qu'il me voit !

- Mon dieu il est la !!! Meg cache moi !!! Je ne veux pas qu'il me voit !

Marie-Eve ne put résister, elle éclata de rire. Très vite elle l’étouffa et reprit une espèce d’expression qui se voulait sérieuse.

D’un geste minime elle fit semblant de saluer le jeune homme. Et mima un hurlement, qui en faîte n’était à peine audible.

« Ohoh, Erika est là, regarde, elle pas trop mignonne mon amie! »

Dit-elle en faisant semblant de la pousser devant elle
Bien sûr la jeune fille, ne l’aurait jamais vraiment fait. Elle ne voulait en aucun embarrassait son amie. Mais la voir dans cet état...

C’était amusant d’admirer les ravages de l’attirance d’un ado pour une autre.

Ericka passa du rouge tomate à la couleur betterave. Elle plaqua vigoureusement sa main sur la bouche de Meg :

- Sssssssssssshhhhhhhhhhhhhhhtttttttttttttttttt !!!! Il va t'entendre !!!! Qu'est ce que je vais faire si il viens ici moi !!! Oh mon dieu !!! J'espère qu'il ne t'a pas vue !!! Je suis bien coiffé au moins !!! Et mon maquillage, il n'a pas coulé !!!! ?

Elle regarda Meg et se mit ensuite a fouillé frénétiquement dans son sac d'ou elle tira un rouge à lèvre rose pâle qu'elle s'appliqua sur les lèvres.
Comme du rouge pour une femme blanche, le rose pâle était assez voyant, mais il rendait très bien en constraste avec sa peau, tout comme sont fard à paupières très clair :

- Est ce que ça va comme ça ? demanda t'elle inquiète.

-Quelques kilomètres au nord de Cahors, dans le massif central. Je ne sais pas si vous situez Cahors? C'est une ville moldue... Il n'existe aucun village sorcier dans la région.

Armand ne repondit pas tout de suite. Cahors? Non, ca ne lui disait rien.

"Je vois. Ca doit etre assez ennuyeux, non, d'etre isole de cette maniere?"

C'etait une chose qu'il ne pouvait absolument pas concevoir, ayant toujours vecu dans la rue marchande la plus frequentee de tout Bruxelles. Guillaume semblait ecouter d'une oreille la conversation des deux jeunes filles a cote; apparemment Ericka avait craque pour un mec d'une autre maison, ou quelque chose du genre, enfin pour ce qu'il en avait a faire.

-Et vous, si je puis vous retourner la question? Et en quelle année entrez vous? J'entre pour ma part en 6ème année, et n'ai encore trouvé personne qui puisse m'aider à rattraper mon retard...
"Je viens de Belgique, de Bruxelles." repondit-il avec un sourire plein d'assurance. "Mais je ne pourrais pas vous aider a rattraper votre retard malheureusement, comme j'entre en 5eme... Mais peut-etre Mlle de Belibaste..."

Il ne termina cependant pas sa phrase, car leur directrice de maison les avait rejoint:
"Bonsoir. Je vois que vous avez rapidement lié connaissance."

Armand hocha la tete en souriant. Mlle Clairbois etait une femme tout a fait charmante, cela ne faisait aucun doute, en plus d'etre tres jolie.
"Monsieur D'Harcours, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes préfet suppléant. J'espère que vous accorderez à votre fonction le sérieux qu'elle mérite."

Oh! Le jeune homme se tourna a nouveau vers Guillaume, guettant sa reaction.

"Felicitations, Guillaume!" fit-il avec enthousiasme. Puis, suite a sa mine interrogatrice: "Heu, un prefet, il... montre l'exemple en quelque sorte. Il faut aussi s'occuper des eleves de notre maison, veillez a ce que eux respectent le reglement... des choses de ce genre."

"Je viens de Belgique, de Bruxelles."

Tiens, Beaubaton n'était pas exclusivement française?
Guillaume écouta la réponse du jeune homme, pensant que si il souriait toujours ainsi, Armand devait être quelqu'un d'agréable à fréquenter.

-Malheureusement, mademoiselle de Belibaste entre en septième année. J'ai déjà eu le plaisir de faire sa connaissance et nous avons quelques peu discutés.

Une fois nommé préfet suppléant, il écouta les félicitations et les recommandations d'Armand. Il le remercia: même si il n'en montra rien, les paroles du jeune homme lui firent immensement plaisir. C'était la première fois depuis des années que quelqu'un le félicitait. Bon, il n'avait rien fait pour obtenir le poste de préfet, mais tout de même...

De petits cri le tirèrent de se pensées: il jeta un enième regard à Ericka, devenu incroyablement peu discrète, de par ses hurlements et son teint.

-Mademoiselle Ericka, réellement, si vous tenez à ce que ce jeune homme ne vous remarque pas, ou au contraire, si vous y tenez, je pense qu'il serait préférable de rester vous même, et de ne pas vous mettre dans tout vos états.

Il resta un instant comme interdit, puis:

-Oh, veuillez... excuse moi, reellement, ce n'était pas à moi de vous... te faire ce genre de remarque! Mon impolitesse est inexcusable!

- Sssssssssssshhhhhhhhhhhhhhhtttttttttttttttttt !!!! Il va t'entendre !!!! Qu'est ce que je vais faire si il viens ici moi !!! Oh mon dieu !!! J'espère qu'il ne t'a pas vue !!! Je suis bien coiffé au moins !!! Et mon maquillage, il n'a pas coulé !!!! ?

Meg se sentais prête à assommer son amie. Mais qu’avait-elle prit pour être dans cet état? Marie-Eve lança un regard suspicieux sur l’eau qui était dans son verre et qu’elle avait servit peut de temps auparavant à Erika. Bon c’était sûrement pas à cause de ça mais elle allait se retenir d’en boire trop. Elle regarda son amie se remaquiller, avec excès à son goût. Mais avant même de trouver la formule pleine de tact pour le lui faire remarquer, Guillaume avait déjà prit la parole.

-Mademoiselle Ericka, réellement, si vous tenez à ce que ce jeune homme ne vous remarque pas, ou au contraire, si vous y tenez, je pense qu'il serait préférable de rester vous même, et de ne pas vous mettre dans tout vos états.


« Écoute Guillaume. »

Finit-elle par dire d‘un ton très convaincut. Argumenter par dessus ces paroles pleine de sagesse ne lui parût pas indispensable. Elle n’ajouta rien d’autre. Au passage elle avait remarqué que le jeune homme avait renoncé à tutoyer Ricka.

Oh, veuillez... excuse moi, reellement, ce n'était pas à moi de vous... te faire ce genre de remarque! Mon impolitesse est inexcusable!

Apparemment, Guillaume avait aussi remarqué qu’il s’était remis à vouvoyer Ericka. Il tâchait apparemment de remédier à cette habitude.

« Vu les cris poussés, je ne suis pas sûr que cette conversation avait pour but d’être confidentiel. »

Souffla Meg d’un ton amusé. Cette dernière phrase n’était destinée à personne en particulier, de plus elle ne l’avait pas dit suffisamment fort pour être entendue. Du moins elle le pensait.

Ericka regarda Meg puis Guillaume ... avant de se rendre compte qu'elle était complétement ridicule ... Elle baissa la tête visiblement vexée avant de le se lever précipitement et de sortir en courant du refectoire.

Meg n'avais pas du tout prévu cette réaction de la part de son amie. Elle se mordit les lèvres, adressa un sourire d'excuse à la tablée pour sa futur sortie impromptu de la table et se leva dans l'inttention de partir à la suite d'Erika. A bien y réfléchir la réaction de Ricka n'était pas si choquante. Meg s'en voulait de ne pas avoir était un poil plus compréhensive.

Guillaume fut soulagé de l'approbation de Mlle de la Grange. Il espérait n'avoir pas été trop discourtois.
Il la vit ensuite marmonner, mais fut incapable d'entendre les paroles prononcée.

Ce fut alors qu'Ericka se leva, visiblement très énervée:

-Mademoiselle Ericka!

Mais elle ne se retourna pas, et son amie lui emboita le pas.

Non vraiment, mais qu'est-ce qu'il lui avait prit? On lui avait toujours appris à respecter les bonnes manières, et voilà qu'il se mettait à parler sans réfléchir, et de plus, pour critiquer une jeune demoiselle!
Après tout, son père avait peut-être raison. Il n'était peut-être tout simplement pas fait pour la vie en société.
Mais pourtant, cela c'était déroulé tellement agréablement avec mademoiselle de Belibaste, et même ce monsieur Aerts, ils avaient tout deux été très sympathique...

De fait, il n'avait pas vraiment le choix. Dès le lendemain, il irait voir la jeune fille, et lui présenterait ses plus plates excuses.
En attendant, l'évenement lui avait totalement coupé l'appétit.

Le jeune homme avait l'air vraiment déséspéré. Mais Meg avais l'impression d'être bien plus coupable.

"Lui présenter vos excuses sera déjà très bien, je pense."

Dit-elle avant de partir, elle prit au passage le sac d'Erika et le sien et sortit de la salle en courant.

-Malheureusement, mademoiselle de Belibaste entre en septième année. J'ai déjà eu le plaisir de faire sa connaissance et nous avons quelques peu discutés.
"Ah? Mais ce que je voulais dire en fait... Elle se souvient certainement de son annee de cinquieme, non?"

La demoiselle Durant devenait de plus en plus hysterique. Guillaume ne put s'empecher de lui donner quelques conseils, et Armand lui aurait simplement souhaite qu'elle se taise. Seulement Ericka ne l'entendit pas de cette oreille et se leva precipitament pour quitter la table. Le jeune homme en fut surpris: vraiment, elle prenait facilement la mouche celle-la, pensa-t-il avec une pointe d'agacement.

-Mademoiselle Ericka!
"Peu importe, laissez-la... Faire une scene pour si peu, vraiment..." commenta-t-il d'un ton egal, sans trace de mechancete dans la voix.

L'evenement ne l'empecha pas, lui, de se servir une cuisse de poulet et du riz.

Le conseil de Marie Eve de la Grange acheva de le décidé. Tant pis pour sa fierté, il ne pouvait laisser la situation telle qu'elle l'était. Il doutait de pouvoir voir la jeune fille maintenant, aussi il attendrait le repas du lendemain matin.

"Peu importe, laissez-la... Faire une scene pour si peu, vraiment..."

Guillaume fut un peu surpris de la froideur avec laquelle son camarade avait prononcé cette phrase.

-Peu importe... Non, j'ai offensé cette demoiselle, et même si il est vrai que je trouve sa réaction quelque peu excessive, ce n'est pas à moi de décider de ce qu'elle devrai bien ou mal prendre. J'ai de toute évidence heurté sa sensibilité, et il me serait impossible de la croiser son honte si je ne lui faisais pas mes excuses...

Après une légère pause, il ajouta:

-Veuillez m'excusez, mais je ne suis pas dans ma meilleure forme... Pourriez vous je prie m'indiquez le chemin de notre demeure?

Guillaume avait en effet besoin de repos. Cette journée avait été plus que riche en émotions, et il était épuisé.
Il se dit qu'après une bonne nuit de sommeil, tout ne pourrais qu'aller mieux.