| Poèmes | |
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+5Maître de jeu Remis Amorista Gabriel Saint-Aimé Romain Janvier Calli Kayan 9 participants |
Auteur | Message |
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Calli Kayan Professeurs
Nombre de messages : 40 Age : 35 Pseudonyme du joueur : Jedi Age du personnage : 24 ans Date d'inscription : 02/07/2007
| Sujet: Poèmes Jeu 12 Juil - 0:18 | |
| vala !!! fallait bien que je crée mon petit topic pour ca hein. Alors voila, ici tous ceux qui veulent mettre leurs écrits sont les bienvenues je commence Les étoiles ne meurent pas la nuit
Si les étoiles étaient bleues la lune serait rose; Et si le ciel devenait encre, j'écrirai de la prose A cheval sur une brune comète fougueuse Sous le regard des filantes songeuses...
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Si mes verres de lunettes étaient d'arc-en-ciel, Je pourrai choisir mes couleurs pour voir la vie... Et si jamais mon esprit était éprit d'une envie... Ce serait celle d'offrir mes lunettes aux enfants.
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Et si, il y a encore des larmes qui les voilent. Je leur dirai simplement, de regarder la lune; De lever le s yeux et de compter les étoiles. De se tourner vers le désert et compter les dunes
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Sachez que les astres qui brillent ce soir N'en luisent d'autant plus car il fait très noir. Sachez que la colline de sable si imposante... Est née de milliers de petits grains invisibles...
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Le bonheur naît des jours de tristesse Les rêves d'une peine incommensurable. L'espoir est une fragile petite edelweiss... Qu'il faut nourrir avec des larmes de sable.
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MORALITE : Celui qui fut toujours heureux ne sait pas qu'il l'a été... Car les étoiles sont invisibles le jour
© Calli Kayan Vendredi 11 mai 2007
a vous | |
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Romain Janvier Capitaine D'Ignis
Nombre de messages : 206 Age : 33 Pseudonyme du joueur : Pig Age du personnage : 14 Date d'inscription : 26/06/2007
| Sujet: Re: Poèmes Jeu 12 Juil - 0:24 | |
| Wow *__* J'aime comment tu écris, c'est beau *__* je t'admire vraiment là! Moi j'sais même pas toruver deux rimes de suites XD | |
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Gabriel Saint-Aimé Capitaine de Nebulae
Nombre de messages : 289 Age : 46 Pseudonyme du joueur : Venie Age du personnage : 17 ans le 11/12 Date d'inscription : 03/07/2007
| Sujet: Re: Poèmes Jeu 12 Juil - 0:36 | |
| C'est magnifique et si vrai | |
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Remis Amorista Articia
Nombre de messages : 142 Age : 41 Pseudonyme du joueur : Gambit_1991 Age du personnage : 14 Date d'inscription : 26/06/2007
| Sujet: Re: Poèmes Jeu 12 Juil - 0:37 | |
| edit : excuse moi mais c'était juste pour dire que me meilleures créations ne sont aucunement mettables ici et que j'ai honte de la nullité du reste. Tu me connais bien assez je pense pour savoir que je ne suis pas du genre à faire ce genre de choses exprès
Dernière édition par le Jeu 12 Juil - 1:14, édité 1 fois | |
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Maître de jeu
Nombre de messages : 605 Age : 73 Age du personnage : Inconnu Date d'inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: Poèmes Jeu 12 Juil - 0:57 | |
| Gambit ! Tu me gonfles -_-' j'en est assez que tu sous entendes tout cela partout ou tu passes donc stop pitié ! | |
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Calli Kayan Professeurs
Nombre de messages : 40 Age : 35 Pseudonyme du joueur : Jedi Age du personnage : 24 ans Date d'inscription : 02/07/2007
| Sujet: Re: Poèmes Jeu 12 Juil - 2:14 | |
| merci à tous, vous êtes gentil allez à qui le prochain ? qui se lance ? romain : dis pas ca, ce n'est jamais comparable: chacun à une vision du monde différente tu sais; et si tu essayais ? Gabriel : merci ! je cherche un petit coin de sourie lol je susi toute gênée; mais surtout n'hésitez pas sur les critiques constructives ;) si vous aimez pas; hop faut dire^^ Remis : jje suis certaine qu'en t'ym mettant tu pourras faire quelques chose de bien si tu en as envie alllez quoi !!! lol vais pas être la seule à mettre mes écrits si ? Non ?^^ | |
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Brandon Dilos Tellis
Nombre de messages : 154 Age : 34 Pseudonyme du joueur : dark kiss and Félix Age du personnage : 13 Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Poèmes Jeu 12 Juil - 2:32 | |
| J'ai frisonner en lisant ton poème c'est exellent! | |
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Alice Svenson Prefet de Tellis
Nombre de messages : 210 Age : 33 Age du personnage : 16 ans Date d'inscription : 26/06/2007
| Sujet: Re: Poèmes Jeu 12 Juil - 4:57 | |
| Il est très beau ton poème Calli. Très bien écrit, j'adore tout paticulièrement la petite morale à la fin.
moi aussi j'écris un peu. Des poèmes, des nouvelles. On va commencer ^^ je préviens par contre je suis plus douée dans le mélo que dans les fleurs roses XD
La putain des mots
La putain des mots dans l’escalier de l’âme Elle stagne dans la brume, on lui a volé ses rames Estropiée de la coque, de l’œuf et du cœur Entourée de violons qui lui chantent ses malheurs
Malheurs qui seront tiens, seulement si tu les attache Autour de ton cou, un petit chien sans tache Fidèle domestique de la démence et des larmes Celles qui enferment les hommes, qui font mourir les femmes
Les femmes sont des cigognes perchées sur les toits Elles livrent les enfants et font parfois les pizzas Il y a des chanceux qui profitent du deux-pour-un Mais bien souvent le livreur ne se rend pas à destination
Destination inconnue vers le port solitaire Une silhouette triste dans le paysage de verre La mer fouette les rochers, englouti les épaves Dans les profondeurs disparaît l’ombre d’un corps suave
Suave mélodie, notes perfides et cruelles Une symphonie mortuaire à coups de violoncelle D’où s’échappe un seul bruit, une éclate, un instant Un tombeau où s’enfoui le rire d’un enfant
Un enfant qui ne naîtra jamais, consumé par la violence Par l’amour brutal d’un couple en déchéance Viol d’un soir, meurtre d’une vie, l’histoire d’un sanglot Le cœur froid, les yeux ouverts, celle de la putain des mots
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La rue aux murs couleur sable
Des bris de verre dans la cuisine Rien ne va plus entre Marc et Delphine L’une ne sourit pas assez et l’autre frappe trop fort Leurs valises sont prêtes, ils abandonnent le décor
Sophie pleure très tard dans la nuit Elle sanglote dans ses draps, il est passé minuit Son petit fœtus reposant dans un bocal Alors qu’elle l’a perdu dans un lit d’hôpital
Marie est toute seule dans sa si grande maison Le temps a réussi à lui faire entendre raison À savoir que Jean-Pierre ne sera plus jamais là À savoir qu’il est enterré, mort d’un cancer au foie
C’est comme ça dans la rue aux murs couleur sable Pas de place pour les contes, pas de place pour les fables C’est comme ça dans la rue où c’est toujours l’hiver La rue où il n’y a pas de rires, la rue où c’est jamais vert
Simon a de la difficulté à s’accepter Il est pas comme les autres, il est pas triste il est gay Mais va dire ça aux autres, à ceux qui sont normaux À ceux qui n’ont pas de couteaux mais qui blessent à coups de mots
Gisèle est toute seule depuis plus de quarante ans Première de la famille, elle n’a pas eut d’enfant On a toujours préféré ses sœurs, et parfois même sa mère Elle n’était pas assez belle, maintenant elle est amère
Annabelle ne pleure pas, ça ferait couler son mascara Elle est seulement jolie, l’intelligence elle possède pas Les garçons l’aiment pour son corps, parce qu’elle couche n’import’ où Ils se fichent bien de savoir qu’en fait elle vaut plus qu’un clou
C’est comme ça dans la rue aux murs couleur sable Pas de place pour les contes, pas de place pour les fables C’est comme ça dans la rue où y’a pas d’amour Où y’a plus d’espoir, il a passé le carrefour
Maryse se trouve trop grosse, alors qu’elle a juste des courbes Les mannequins des revues lui font des clins d’œil fourbes La balance lui joue des tours, elle a un poids de courgette C’est pourtant plus facile d’allier le doigt et la cuvette
Ester est seule au sous-sol, le doigt sur la gâchette Les yeux et le cœur injectés de « cristal meth » Pour oublier plus que pour être dans le vogue Ici s’achève sa vie après un mauvais trip de drogue
Elsa est cachée en dessous de son lit, elle tremble d’effroi Elle sait que son père va revenir une autre fois C’est comme ça chaque soir, c’est noir tout le temps Sans vergogne il la viole, et la jeune fille attends
C’est comme ça dans la rue aux murs couleur sable Pas de place pour les contes, pas de place pour les fables C’est comme ça dans la rue où tout le monde est aveugle Et sourd et muet, y’a que la lune qui beugle
Ce couple d’amoureux, main dans la main Ils vivent aujourd’hui sans penser à demain Elle ne sait pas que monsieur l’a trompée Lui ne sait pas qu’elle se fera renverser...
…dans la rue aux murs couleur sable Il y a une place pour des millions de drames Le sang coule sur le pavé, sous une roue de voiture échouée Une dame en pleurs serre son bébé écrasé
Dans la rue aux murs couleur sable C’est là que commence et finit cette drôle de fable Celle des gens qui vivent en étant morts Celle des gens pour qui la vie n’était qu’un remord | |
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Calli Kayan Professeurs
Nombre de messages : 40 Age : 35 Pseudonyme du joueur : Jedi Age du personnage : 24 ans Date d'inscription : 02/07/2007
| Sujet: Re: Poèmes Jeu 12 Juil - 13:12 | |
| - Citation :
- Les femmes sont des cigognes perchées sur les toits
Elles livrent les enfants et font parfois les pizza comment j'adore .......... franchement hein ; je ne supporte pas de passer de la pomade gratuitement mais la j'adore c'est tout ! le mascara qui coule me fait penser à l'un de mes poemes (chanson). J'aime ton style vrai qui confond mots familiers et métaphores très originales. Encore ! en plus tu dis la vérité; ce a quoi j'aspire beaucoup dans ce monde de brutes. Moi je dénonce beaucoup sur les enfants. Défendre cette fille "couche partout" comme une enfant aussi innocente qu'un enfant pure , parce que c'est le cas j'adore. Ton style simple est beau !! vrai et fort. voila 3 poemes ( qui sont des suites) sur le malheur des enfants. Mon front raconte une histoire ( partie 1)
Oublie un instant la plaine lisse de mon front Les rides qui y naîtront raconteront le monde, Et ces grains de beautés comme des bombes... Ont arraché à leurs racines les grands troncs.
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Mes tâches de rousseurs éparses cavalent Comme des silhouettes frêles en embuscade, Des balles dans le corps et un fusil à la main Ci-gît sans tombe l'enfant soldat colombien.
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La naissance de mon sourcil c'est le buisson La timide pousse d'une femme toute nouvelle. Un inconnu s'improvisa jardinier dans une ruelle, Il arracha alors le chemisier, et devint bûcheron.
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Sur mes sourcils, une mèche de cheveux tombe. Entre deux toux il redresse un peu son léger châle, Il demande si ses larmes sont une volonté du ciel. Et si le cancer détruit tous ceux chez qui il s'installe.
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Mais revenons un peu à la plaine lisse de mon front A présent qu'y vois-tu ? Une prairie vierge d'herbe Tu n'y vois pas le brun de la terre car j'ai tué les arbres... ...Ces arbres pour écrire le nom des victimes, des enfants...
Mon œil raconte une histoire ( partie 2)
Oublie donc un instant le bleu cyan de ma pupille Ma paupière qui bat est une fenêtre sur le monde Et ces larmes comme autant d'enfants qui tombent... Des cristaux de sang englués sous leurs pas qui vacille
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Mes cils comme autant de frêles échines courbées... Ne vois-tu pas les jeunes khmers dans la rizière ? Pol Pot leur a offert pour grain de riz donné à l'état Une grande gorgée de leur propres larmes amères.
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Sur chaque repli de ma peau un enfant se repose Ils viennent d'un pays où le soleil brûle les roses... Là où les larmes n'appartiennent pas à la vie L'eau est trop précieuse pour pleurer en Somalie
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Le blanc de mon regard c'est le vide qu'elle fixe Contre la poitrine de ce mur elle cherche encore... Si la silhouette lourde de son père sur son corps, Serait la seule sensation qui dans ce monde existe.
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Mais revenons un peu à ma pupille bleue cyan; A présent qu'y vois-tu ? Une planète d'océans Tu n'y vois pas le brun de la terre car j'ai tué les arbres... ...Ces arbres pour écrire le nom des victimes, des enfants...
[center][b]Mes lèvres racontent une histoire ( partie 3)
Oublie donc un instant le lit de mes lèvres Le souffle qui s'échappe c'est le cri du monde Et ces sillons comme des Blockos sombres... les hommes y passeront des nuits sans rêves.
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Le rouge de ma chair comme la vie qui bouillonne L'élève dans la cour d'école gagne toutes les billes. La sonnerie sonne, un cri raisonne, une voiture tonne, Un inconnu a emmené avec lui le garçon aux billes.
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Un sillon sur mes lèvres abîmées qui craquellent Une digue qui cède et des petits corps qui volent... Comme des confettis que l'on aurait privé de vie. Les parents déchus appellent ça Tsunami en Asie
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Sur l'infime fissure qui s'ouvre pour parler et crier... Les maux d'un enfant différent que l'on a blessé Petits dictateurs aux mains et aux coups si habiles Petits dictateurs aux sentences et aux interdits si faciles
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Mais revenons un peu au lit de mes lèvres A présent qu'y vois-tu ? Une rivière sans saules pleureurs Tu n'y vois pas les racines qui la courent car j'ai tué les arbres... ...Ces arbres pour écrire le nom des victimes, des enfants...
© Calli Kayan Jeudi 26 avril 2006
Ps : Poèmes en cours d'éditions/tous droits réservés à l'auteur | |
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Solteïro Wann Nebulae
Nombre de messages : 45 Age : 35 Pseudonyme du joueur : Calli Kayan Age du personnage : 11 ans Date d'inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: Poèmes Sam 14 Juil - 21:26 | |
| c'est mort ici sniffffff allez quoi on remets tout ca debout !!!! La jeunesse d'un antan
Quelques mèches de cheveux blancs qui s'éparpillent... Courant le chemin d'une ride, traçants un passé éloigné; Une histoire glorieuse que la maladie du temps pille. Arrachant l'or des fils de la jeunesse de l'être aimé.
Tu te raccroches à ces cheveux filins et tombe avec eux; Son regard las a perdu la lueur que tu recherchais. Dans ta chute, tu entraînes le souvenir de tes yeux... Défunte l'image de jeunesse de cet être que tu aimais.
Ce n'est pas ton dos qui te fais le plus souffrir, mais le sien C'est son échine courbée qui te brûle tant et t'épuise. L'épée de combat glisse des doigts et s'abîment les reins; Les crocs du temps ont cassé cet être; les os se brisent.
Par sa respiration haletante, tu sens que t'étouffent ces chaînes La lueur de ses yeux est juge sévère de ta propre fatigue. Tu sais que tu veillis, c'est sa souffrance qui t'apprend la tienne, Car ce que tu refuses en toi, l'autre te l'offre sans mensonge.
C'est pourquoi, vieille femme, tu t'es languis de ton amant. Pour t'avoir avoué de son regard ta terrible déchéance, Tu le crains, cet homme aux cheveux si rares et si blancs Tu le hais, cet être ami et compagnon que tu chérissais tant.
Copyrigth Calli Kayan Samedi 14 juillet
C'est par les autres que nous devons admettre notre propre faiblesse. L'ami avec qui on a vécu est vu comme un traître car c'est lui qui vous avoue le temps qui passe. Si vous n'acceptez pas cette faiblesse commune, vous finirez pas haïr vos amis et le monde pour vous cachez encore un peu la vérité
allez debout !!!! | |
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Ombeline Carmel
Nombre de messages : 54 Age : 37 Pseudonyme du joueur : Papyllon Age du personnage : 14 Date d'inscription : 27/06/2007
| Sujet: Re: Poèmes Sam 14 Juil - 21:41 | |
| *adore ces poèmes*... *osera même plus poster les siens*
Ils sont superbes tes poêmes ! Clairs et pourtant détaillés... wow, petit frisson ^^ | |
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Solteïro Wann Nebulae
Nombre de messages : 45 Age : 35 Pseudonyme du joueur : Calli Kayan Age du personnage : 11 ans Date d'inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: Poèmes Sam 14 Juil - 21:51 | |
| mais si euuuuh je suis sûre qu'ils sont super les tiens !!! ze veux les voirrrr ben merci pour mes poèmes sinon allez n'hésitez pas | |
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| Sujet: Re: Poèmes | |
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