Plaine de Verdure

[11 Septembre]

Jamel arriva en compagnie de "l'équipe 1" sur la zone qu'on leur avait attribuée.
Il s'arrêta, attrapa son balai par le manche et regarda autour de lui. Il aperçut les traces et s'en approcha pour examiner, puis lança aux autres par dessus son épaule:

"Vous pensez qu'on fait quoi là?"

[Bon bah vu que personne n'est apparemment en mesure de poster je joue toute seule même pas peur ><]



Jamel se retourna vers les deux autres. D'un commun accord, ils
décidèrent de se séparer.

Le Tellisien écopa du côté Nord. Il partit donc de ce côté, à pied pour mieux se rendre compte des sons, et les yeux grands ouverts, à la recherche d'une trace argentée ...

Il passa une série de petits buissons et contourna une masse rocheuse sur la plaine. Il ne voyait toujours rien, il décida donc de faire demi tour et de passer par l'autre côté ..

Une plainte se fit alors attendre aux abords de la rivière et Jamel s'y précipita pour découvrir la malheureuse licorne, étendue dans le cour d'eau.
Celle ci saignait abondamment et son ventre gonflé frémissait. Des coups apparaissaient de temps en temps.
Sans réfléchir, le jeune garçon leva sa baguette au ciel et projeta une gerbe d'étincelles en l'air.

Les autres ne tardèrent pas trop à arriver et le professeur Palabretti et les deux 7èmes année s'approchèrent de la licorne blessée pour s'occuper d'elle tandis que le professeur Delon ramenait tout le monde au château.

Nicolas était resté dans la forêt avec les deux jeunes homems à qui il avait ordonné de maintenir la licorne stable magiquement. Leur baguette tendu fermement vers l'animal Nicolas s'était approché pour examiner le flanc en sang de l'animal.
Un plaie béante au niveau de l'encolure qu'il examina doucement. Puis attrapant la valise de secours il donna un calmant à l'animal qui se détendit, ce qui permit au deux jeunes hommes de s'approcher :

- Elle ne suirvivra pas ... Dit-il tristement tout en caressant l'énorme ventre de l'animal. Tout ce que nous pouvons faire s'est abrégés ses souffrances .... Néamoins nous pouvons essayer de sauver le poulain ...

Il regarda ses deux élèves attendants une réaction.

Tout était allé très vite. La gerbe d'étincelle dans le ciel, leurs surprises puis leurs empressements en se dirigeant vers la plaine puis le pincement au coeur en voyant la licorne au sol, très affaiblie. Trop.
Le métis avait détourné les yeux en voyant la large blessure sur le cou de l'animal. Il avait le sentiment qu'ils arrivaient trop tard. (Encolure = cou - Flanc = Coté. Elle est bléssé où au juste :?)
Les autrés étaient alors reparti en compagnie du professeur Delon et Gabriel resta avec son camarade pour assister le professeur Palabretti.
Il était ému au possible, il venait de voir que la créature attendait un petit, mais fit ce que l'enseignant avait demandé, à savoir : Maintenir magiquement la licorne immobile.
La main crispée sur la baguette, le Nebulae observa Nicolas Palabretti examiner l'animal puis lui administrer un calmant, ce qui lui permis de s'approcher.
- Elle ne suirvivra pas ... Gabriel baissa les yeux et s'agenouilla de l'autre coté de la licorne agonisant, il l'avait sentit tout de suite qu'il était trop tard. Trop de sang... Tout ce que nous pouvons faire s'est abrégés ses souffrances .... Néamoins nous pouvons essayer de sauver le poulain ...

Le métis hocha la tête et, après une oeillade vers son professeur, posa sa main doucement sur le museau en plongeant son regard vert dans celui de l'animal.
- On va t'aider ma belle et on s'occupera bien de ton petit. Je te le promet. Murmura-t-il en sentant son regard s'embuer.
Il souffla et se tourna vers son camarade puis vers l'enseignant, une lueur de deterimination dans le regard.
- On vous écoute Professeur. Que doit-on faire ?
Gabriel était résolu à sauver le poulain et il y mettrait toute sa hargne. Plus jamais il n'aurait la mort d'un bébé sur la conscience !

[sur le coté du cou ]


Nicolas caressait doucement la licorne, sous souffle était faible, il fallait agir vite car bientôt le bébé n'aurait plus d'oxigène :

- Nous allons lui faire une césarienne ... elle était presque à terme, mais elle n'aura pas la force de mettre bas.

Il regarda ses deux élèves :

- On va y aller doucement ... Je ferais la plupart de l'opération, mais j'aurais besoin de vous !

Le Nebulae écouta avec attention.

- Nous allons lui faire une césarienne ... elle était presque à terme, mais elle n'aura pas la force de mettre bas.

Une césarienne ? Gabriel hocha la tête. Cela ne serait pas agréable, loin de là, mais s'il fallait passer par là pour sauver le petit...

- On va y aller doucement ... Je ferais la plupart de l'opération, mais j'aurais besoin de vous !

- Bien Professeur ! Fit-il en posant la main délicatement sur le ventre frémissant faiblement.

Nicolas se plaça alors façe au ventre de l'animal et prépara rapidement une seringue pour endormir la bête.
Cela fait, il regarda Gabriel et Otsoa, puis prépara la zone de l'intervention en mettant un grand drap par terre.
Les instruments étaient prêt. Il regarda une nouvelle fois les deux jeunes hommes puis, à l'aide de sa baguette, il fit ne entaille dans le ventre de la jument pour pouvoir retirer le petit.
Le sang commença à perler doucement le long de l'ouverture et Nicolas glissa sa main à l'intérieur, esquissant une grimace.
Il tatouilla à l'intérieur :
- Je sens le poulain !
Il caressa doucement le placenta pour essayer de trouver le cordon obilycal et tata le bébé licorne avant de pousser un petit soupir :
- ça va il est vivant ... je sens son coeur ! Gabriel vous allez le sortir du ventre de la mère ... si vous vous sentez de le faire et Je vais fais aider Ostoa a lui administrer les premier soins !
Il retira sa main en sang du ventre et se leva.

Gabriel se décala pour laisser le champ libre au professeur et lança un bref regard, anxieux, à Otsoa.
Il observa les moindres gestes de Nicolas. Il nota qu'il préparait tout le matériel pour opérer. Ca lui fit penser à son grand-père sur le coup. Il observa les paupières de cet animal fabuleux se fermer peu à peu suite à l'injection. C'était peut-être la dernière fois qu'elle les verrait... Son regard brilla et il réitéra sa promesse en murmurant avant la fin.
Le métis ne manqua pas de noter les regards que leur enseignant leur lançait. Sûrement pour voir s'ils étaient capable de l'assister au mieux. Il en allait de la sécurité du petit. Et Gabriel ne comptait pas revenir sur ce qu'il avait dit.
Puis ce fut le moment. Le professeur Palabretti incisait le ventre de la jument et y glissa sa main. Le jeune homme retenait son souffle...
- Je sens le poulain !
Il était rassuré mais il attendait de savoir si le petit était toujours avec eux.
- ça va il est vivant ... je sens son coeur ! Gabriel vous allez le sortir du ventre de la mère ... si vous vous sentez de le faire et Je vais fais aider Ostoa a lui administrer les premier soins !
Le soulagement le submergea. Le poulain était vivant ! Puis il entendit ce qu'il devrait faire, et le léger doute de son professeur quand à son courage. Il releva la tête fièrement et plongea son regard déterminé dans celui de l'enseignant.
- Oui ! Dites-moi ce qu'il faut que je fasse par contre professeur.

- Mettez vous à ma place pour commencer ... Vous aller glisser vos bras dans l'ouverture et vous aller chercher le poulain, une fois que vous l'aurez trouver il vous faudra le sortir ... Avec le placenta ... Il va falloir que vous tiriez fermement même si ça fait un bruit assez ... effrayant ... Les parois vons se déchirer en même temps ... Nous nous chargerons du petit une fois dehors !

Nicolas se saisit alors d'une grosse couverture en laine et d'un geste de baguette, il fit venir à lui de l'eau de la rivière qui se mit a chauffer.

Gabriel prit la place de l'enseignant en prenant une grande inspiration. Retroussant ses manches, il sortit sa baguette et se nettoya les mains.
Le moment était venu, il ne pouvait plus retarder l'échéance... Il fallait qu'il agisse !
Lentement, il glissa les mains dans l'incision. Il sentit le poulain et un sourire ému étira ses lèvres. Il continua et toucha le placenta. C'était chaud et gluant... Pas trés ragoutant mais c'est ce qui permettait au petit de vivre.
- Je le sent ! Je vais le sortir !
Ce qu'il fit. Avec du mal. Avec fermeté, mais douceur, il tira. Le bruit qu'il entendit le figea un bref instant mais il se reprit aussitôt et finit d'extraire le poulain.
- Professeur ! S'écria-t-il alors.
L'émotion était à son comble et des larmes perlèrent au coin de ses yeux verts. Il avait aidé à donné la vie à une créature magnifique !

Nicolas procéda rapidement pour libérer la petite bête ... pas si petite que ça ... du placenta et l'animal pu enfin respirer sa première bouffée d'air sur la terre. Il le libérade sa prison et le couvrit de la couverture bien chaude qu'il avait ammener pour ne pas qu'il attrape froid. Il le frictionna alors avec des geste doux pour qu'il se réchauffe et le tendit à Gabriel le temps de refermer l'incision. Il procéda rapidement afin que le flux de sang arrête de couler et se tourna vers Gabriel :

- La mère n'en a plus pour longtemps ... il faut que le poulain prenne sa première têtée avec sa mère pour le maintenir en force ... puis ...

Un petit son le coupa dans sa phrase, ça lui faisait mal de dire ça car c'était tout de même une licorne :

- Nous couperons les souffrances de cette pauvre licorne...

Il se pencha alors vers la licorne, qui malgré le somnifére était resté a demi consciente et entona une prière muette pour l'animal tandis que Gabriel se chargeait de faire têter le poulain.

Aussitôt sortit, le poulain fut pris en charge par l'enseignant qui le dégagea du placenta et l'enveloppa dans une chaude couverture avant de le frictionner.
Gabriel le récupéra ensuite en écoutant les propose du professeur.

- La mère n'en a plus pour longtemps ... il faut que le poulain prenne sa première têtée avec sa mère pour le maintenir en force ... puis ...

Le métis hocha la tête. Il avait compris que le moment de libérer la mère de sa souffrance ne tarderait plus.

- Nous couperons les souffrances de cette pauvre licorne...

Le Nebulae baissa les yeux sur le petit, la gorge sérré, puis s'agenouilla afin de le faire téter. Doucement, il le déposa sur la couverture qui couvrait le sol et s'installa autour de lui afin de lui apporter de la chaleur. Pendant ce temps, Nicolas s'était penché sur la licorne...

Nicolas s'occupait toujours de la mère, aidé par Ostoa, essayant d'apaiser au mieux ses souffrances.
Lorsque le petit poulain eut fini de téter, Nicolas regarda Gabriel :

- C'est comme un bébé humain ... il faut qu'il fasse son rot ! Nous allons en finir avec la mère nous !

Nicolas regarda Otsoa et doucement, en pointant sa baguette vers la jument, il aspira le peux de souffle de vie qui lui restait, la plongeant sans douleur dans un sommeil éternel.

Il la recouvrit du draps blanc se trouvant encore au sol et se leva :

- Julien se chargera de la ramener à l'école pour ne pas que sa dépouille soit dévorer par des créatures de la forêt ... Nous allons rentrer avec le petit maintenant ...

Il s'approcha de Gabriel :

- Je vais le prendre avec moi sur l'Abraxan et vous rentrerez directement au château pour préparer le box situé dans l'enclos derrière la salle ! NE vous inquiétez pas pour cet après midi, je me charge d'annuler vos cours à tous les deux !